Pour l’interprofession laitière, une course contre la montre est lancée : d’ici la mi-octobre, date à laquelle Emmanuel Macron compte recevoir les filières après la promulgation de la loi Alimentation, les acteurs doivent déterminer et valider les indicateurs qui serviront au calcul du prix du lait. Selon Thierry Roquefeuil, président du Cniel, avec des indicateurs rendus publics, les industriels et distributeurs ne pourront plus se dérober à la nécessité de prendre en compte les coûts de production des éleveurs, et de « faire passer les hausses de prix » quand l’évolution du marché les justifie.