Quelque 1 700 places supplémentaires aux concours d’accès aux écoles nationales d’agronomie et vétérinaires seront ouvertes d’ici à 2024, soit une augmentation de 20%, selon la conférence des directeurs des établissements d’enseignement supérieur agronomique et vétérinaire.
Les ouvertures de places aux concours se feront avec notamment « un effort particulier sur les recrutements post-bac » et « apprentissage », afin de permettre « à plus de jeunes, issus de tous les territoires, avec des parcours scolaires diversifiés de devenir vétérinaires ou ingénieur agronomes/agroalimentaire », précise le communiqué.
En période de rentrée scolaire et par voie de presse, un fait inhabituel, les écoles nationales d’agronomie et les écoles nationales vétérinaires font ensuite une série de recommandations aux lycéens envisageant de poursuivre leurs études dans ces établissements, sur leurs choix d’option. Pour la classe de première, le choix de la spécialité SVT ou biologie-écologie (lycées agricoles) est ainsi jugé « indispensable » pour connaître les bases de la biologie. Il « sera complété par les choix des mathématiques et de la physique-chimie » précise le communiqué.
Pour la classe de terminale, le choix de la spécialité SVT ou « biologie-ecologie » a vocation à « être maintenu », mais des lycéens qui n’auraient pas fait ce choix doivent pouvoir aussi « être en capacité de préparer les concours d’accès aux écoles nationales d’agronomie et aux écoles nationales vétérinaires ». Si les maths ne sont pas choisies en spécialité, l’option mathématiques complémentaires « est vivement conseillée » ajoute le communiqué, signé d’Emmanuelle Soubeyran, présidente du bureau de la Conférence des directeurs des établissements d’enseignement supérieur agronomique et vétérinaire (CDESA) qui compte une dizaine d’établissements prestigieux dont AgroParisTech, AgroSup Dijon, Bordeaux Science Agro, Montpellier Sup Agro, VetAgroSup, etc.